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Le Secret de Paul
dont le sous-titre aurait pu être "En quête des origines indo-perses du judéo-christianisme"
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Description
Rares sont les livres sur Jésus et son époque qui ne versent pas dans un sensationnalisme ou dans une savante exégèse impénétrable pour le commun des mortels, sans parler du genre « spiritualité » vague, teintée de développement personnel !
Le Secret de Paul évite ces écueils par la solidité et la clarté de sa documentation ainsi que par l’audacieuse lucidité de ses hypothèses. Son ouverture vers quelque chose de plus absolu et plus universel accroît singulièrement le plaisir de la lecture. Une révélation à ne pas manquer ! L'anti Da Vinci code !
Résumé
Les paroles du Notre Père redécouvertes par l'auteur dans un texte sanskrit – vieux de plus de trois mille ans – sont à l'origine de ce livre.
Comment la spiritualité orientale a-t-elle pu imprégner le message de Jésus ? Une influence ignorée ? Moïse, David et Salomon peuvent-ils encore fonder le monothéisme, si l'archéologie remet en cause leur existence ?
Au cours de leur périple, quelques amis enquêtent aujourd'hui sur les racines du judéo-christianisme. Avec tact et intelligence, leur quête va remonter jusqu'aux sources de la spiritualité orientale. Elle dévoile une filiation et des trésors qu'ils ne soupçonnaient pas.
Ce pèlerinage hors du temps suit le cheminement de Jésus jusqu'au coeur des années cachées d'une vie déroutante. Le cadre de ces événements anciens est restitué, grâce en partie aux Manuscrits de la Mer Morte.
Et Paul ? Pourquoi se fait-il appeler apôtre, lui qui n'a pas connu Jésus avant sa crucifixion ? Que cache son mystérieux voyage en Arabie ? Pourquoi est-il condamné à mort à Damas ? Et qui sont les faussaires de Satan qu'il dénonce ?
L'évidence oblige à revisiter son rôle. Le résultat est fascinant.
Cet ouvrage étonnant, où spiritualité et récit historique s'entremêlent, marquera notre vision des origines du christianisme.
Extraits - Commentaires
La Libre du 20 février 2007 a consacré sa page Débats au livre et a titré :
Jésus, un sage hindou ?
Dans La Libre du 14 mars, en page 43, c'est Eric de Beukelaer qui lui répond dans un article intitulé Dis-moi quel est ton Jésus... et je te dirai qui tu es.
Enfin, toujours dans La Libre, le 3 avril, l'auteur poursuit à propos de Naître de nouveau et de la résurrection.
Résumé moins succinct :
« …cet essai déguisé en récit de voyage vers la Terre Promise… » (Michel Grodent dans Le Soir du 9 juin 2006).Les découvertes les plus récentes des archéologues israéliens en Terre Sainte confirment le manque de fiabilité de l’Ancien Testament sur le plan historique.
Le Secret de Paul prend acte de la disparition de toute l’épopée du grand prophète Moïse et de ses corollaires. De même, il constate l’absence du monothéisme en Syro-Palestine avant le sixième siècle avant notre ère. Il retient également de ces avancées archéologiques l’inexistence, au 11e et 10e siècle avant notre ère, d’un grand roi David et de son royaume unissant la Judée et le royaume d’Israël et par conséquent de son fils Salomon et d’un Temple à Jérusalem, hameau peuplé en ce temps-là par quelques dizaines d’habitants tout au plus.
Le livre examine brièvement les motivations et les méthodes qui ont pu engendrer la métamorphose de ces mythes en vérités historiques.
Le même questionnement concernant la fiabilité historique de la Bible s’adresse ensuite au Nouveau Testament. L’ouvrage dévoile des réalités troublantes, parfois camouflées, qu’il étaye sur le plan historique, avec le souci constant de respecter la liberté de chacun de souscrire aux hypothèses de réponse qu’il présente.
Partageant ses sources originelles avec la spiritualité indienne, la religion perse – remodelée en monothéisme par l’interprétation qu’en donna le grand prophète Zoroastre – a probablement présidé à la genèse du judaïsme au 6e siècle avant notre ère. En effet, à cette époque seulement, le monothéisme apparaît en Syro-Palestine, quand celle-ci est intégrée au jeune empire du Grand Roi des Perses, Cyrus.
Parmi les mouvances du judaïsme, l’essénisme a probablement joué un rôle de premier plan dans la naissance du futur christianisme.
Vers l’an 150 avant Jésus-Christ, les Maccabées chassent de la haute prêtrise et du pouvoir qu’ils exerçaient à Jérusalem ceux que les historiens anciens allaient baptiser du nom d’«Esséniens». D’après les Manuscrits de la Mer Morte (MMM) découverts en 1947, ces Esséniens s’exilent alors pour fonder la Communauté de «La Nouvelle Alliance au pays de Damas», trouvant refuge dans cette même région où apparaîtront les toutes premières communautés réputées chrétiennes au premier siècle de notre ère.
L’ambition naturelle de reconquête du pouvoir par les Esséniens sera encouragée par l’affaiblissement des Maccabées, dès les débuts de la conquête romaine dans les années 60 avant Jésus-Christ. La famille des Hérodes, avec le soutien des Romains qu’elle appuie dans leurs campagnes militaires, supplantera la dynastie des Maccabées, dont elle confisque la légitimité à son profit, grâce à sa politique d’alliances matrimoniales et à sa soumission à Rome.
Progressivement, l’opposition des Esséniens, encadrée de zélotes et de sicaires, se transforme en insurrection armée qui culminera dans une véritable guerre civile, aboutissant en l’an 70 de notre ère à la victoire définitive du pouvoir hérodien soutenu par Rome. La destruction du Temple de Jérusalem en l’an 70 prive les Esséniens de leur objectif principal de reconquête. Leurs ambitions se dilueront, de schismes en hérésies, pour aboutir à la naissance du christianisme et, parallèlement, à celle du judaïsme rabbinique.
Les indices de l’appartenance de Jean-Baptiste et de Jésus à l’essénisme sont trop nombreux pour être ignorés. La tradition voulait que la transmission de la haute prêtrise soit d’ordre familial. Jésus aurait-il pu succéder à son cousin Jean-Baptiste à la tête de la communauté essénienne, s’ils étaient Esséniens comme un examen objectif des Ecritures et des documents de la Mer Morte semble l’indiquer ?
Auparavant, durant les années effacées de sa vie, si Jésus a séjourné en Orient – en Inde principalement – où une quête des origines de sa propre religion aurait pu le conduire, son enseignement devrait être profondément imprégné par cette spiritualité orientale.
Curieusement, les traces de cette influence enfouies dans les Evangiles sont toujours visibles. Elles illustrent abondamment Le Secret de Paul et révèlent un trésor spirituel provenant de chacune des principales Ecritures sacrées de l’Inde, dont les Veda. Veda signifie Gnose, Connaissance. Ceci explique sans doute l’origine et l’importance du gnosticisme des premiers temps du christianisme. La prière du Notre Père, dont les différentes paroles se retrouvent dans un hymne du Rig Veda, n’en est qu’un exemple.
L’absence d’ambitions terrestres de Jésus ne devait lui valoir que reproches et violences de son entourage immédiat (parents et successeurs probables ?) et générer des conflits devenus inévitables au sein de la communauté.
Une trahison de Jésus par les siens le livrant à leurs ennemis politiques pourrait expliquer sa mort aux mains des autorités du Temple et du pouvoir établi, placés en état de légitime défense forcée devant celui qu’on accusait de briguer la royauté, provisoirement abolie par Rome après la mort d’Hérode le Grand en l’an 4 avant notre ère.
La rumeur de la résurrection de Jésus semble faire échouer le complot ourdi par ses proches qui pouvaient espérer du succès de leur entreprise s’introduire au sein de la hiérarchie du Temple. La menace d’une royauté rétablie au profit des Esséniens n’étant pas écartée, le pouvoir établi à Jérusalem n’a d’autre choix que de s’assurer, coûte que coûte, de la mort effective du condamné exécuté.
Apparemment chargé par le grand prêtre du Temple de mission obscure au pays de Damas, terre privilégiée de refuge pour les Esséniens, Saül dira plus tard y avoir «vu» Jésus. Son retournement près de Damas va bouleverser l’avenir de l’essénisme. Grâce à son mystérieux voyage en Arabie et aux développements que cache cette opération, Saül va sans doute s’empresser de pourvoir à la sécurité de Jésus. Le secret de l’Ascension viendra à point déjouer toute éventuelle poursuite nouvelle du fugitif.
A son retour d’Arabie, Saül restera trois ans à Damas, durée du noviciat prescrite pour être accepté dans la communauté essénienne. Au terme de cette période, il sera vraisemblablement condamné à mort pour blasphème.
Saül restera en effet fidèle à l’enseignement de type gnostique de Jésus, centré sur la nature, l’origine et le destin divins de l’homme. Sa fidélité au vrai message de Jésus le placera en opposition permanente à la hiérarchie essénienne. Celle-ci, grâce à la trahison dont Jésus fut victime, s’est vue ainsi affranchie de tout soupçon d’ambition politique qui eut pu peser sur elle et dès lors est parvenue à s’insérer dans le milieu sacerdotal du Temple à Jérusalem, sitôt que Jésus eut définitivement disparu.
Après un long exil à Tarse, fief de la religion perse de Mitra, («sauveur, fils de Dieu et Dieu lui-même, né d’une vierge, un 25 décembre, pendant la nuit dans une grotte») Saül devient Paul suite à son adoption probable par le consul Paul à Chypre, où il continue de bénéficier des appuis que lui procure sa proche parenté hérodienne.
Sa nouvelle citoyenneté romaine lui confère les privilèges de juridiction qui y sont liés et grâce auxquels il pourra continuer de militer pour une Foi, libérée du joug de la Loi, avant de disparaître mystérieusement, à son tour, à Rome où devait se tenir son procès.
- Auteur:
- Eric de Broqueville
- Collection:
- Autres Sillons
- Format:
- 155 x 230
- Nombre de pages:
- 352
- ISBN:
- 2-87402-079-6
- Prix:
- 19,9 Euros